Tutoriel : comment faire un bon RP ? =3

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Tutoriel

Comment faire un bon RP ?

Pour nos chers débutants, je post ce petit tutorial qui vous aidera, je l’espère, à vous améliorer dans votre grande quête qu’est le Role Player Game sur forum *-* .

Il faut d’abord avoir une situation initiale, une espèce de scénario, une phrase, une idée.
Exemple :

« Jeanne se promenait en vélo lorsqu’elle percuta un moineau. »

Vous pouvez donner une version plus précise des lieux, où est-elle allée se promener ? Dans quelle circonstance ?

« Jeanne, ayant du temps libre et voulant profiter du printemps, prit son vélo, et alla se promener dans le parc Felicia de la Rive, à deux pas de chez elle, lorsqu’elle percuta un moineau. »

On comprend déjà mieux la situation.

Ensuite, vous pouvez faire une description des lieux…

« Jeanne, ayant du temps libre, prit son vélo, et alla se promener dans le parc Felicia de la Rive, »

posez vous la question, à quoi ressemble t-il ? Ou est-il placé ?

« … un parc très grand, à deux pas de chez elle. »

Maintenant, pensez à ses constituants, qui ont fait que Jeanne a décidé de s’y promener. Eveillez votre imagination, baignez tous les sens de votre personnage, que voit-il, qu’entend t-il, que sent-il ?

« … C’était un très beau lieux, surtout au printemps : les cerisiers avaient éclos, et dégageaient un parfum agréable, peignant le lieux d’un rosé romantique : les couples naissaient sous la pluies de pétales. On entendait l’eau couler de la rivière, une jolie mélodie rythmée par le vent qui balayait les cheveux de Jeanne… lorsqu’elle percuta un moineau. »

Ca change déjà tout de suite, n’est-ce pas ?

On peut ensuite approfondir, raconter ce qu’il s’est passé avant, et développé l’action principale.

« Jeanne c’était levée se matin, un jour férié, et c’était demandé ce qu’elle pouvait bien faire aujourd’hui. Elle regarda à la fenêtre, et vit le ciel éblouissant du beau temps. C’était une journée à ne pas manquer. Ayant du temps libre, elle prit son vélo, et alla se promener dans le parc Felicia de la Rive, un parc très grand, à deux pas de chez elle. C’était un très beau lieux, surtout au printemps : les cerisiers avaient éclos, et dégageaient un parfum agréable, peignant le lieux d’un rosé romantique : les couples naissaient sous la pluies de pétales. On entendait l’eau couler de la rivière, une jolie mélodie rythmée par le vent qui balayait les cheveux de Jeanne…
Alors qu’elle pédalait à vive allure, éveillants ses sens, concentrée sur l’atmosphère du lieu, ses roues percutèrent un jeune moineau. Surprise, elle s’arrêta brusquement. Elle descendit de son vélo en actionnant la pédale de soutient, et prit entre ses mains l’oisillon blessé.»

On peut rajouter une petite description du deuxième personnage qui entre en scène. Pour décrire un animal, il faut dire sa taille, sa couleur, son expression. :

« … l’oisillon blessé. Il était tout petit, il tenait dans sa paume, sans bouger. Son regard noir et profond brillait de cette lueur de la peur, comme s’il se retenait de lâcher des larmes qui n’existaient pas. Son bec d’un beige ivoire était entrouvert, il arborait une expression de souffrance, mais il ne saignait pas. Elle parcourue ses plumes ses plumes couleur châtain, à la recherche d’une éventuelle blessure, mais seule sa patte était cassée. »

Nous avons déjà deux très beau paragraphe, pour une seule phrase de départ, que je vous rappelle était :

« Jeanne se promenait en vélo lorsqu’elle percuta un moineau. »

Mais cela peut ne pas s’arrêter là, en effet, nous pouvons encore rajouter les sentiments et des expériences du personnage principal, ici Jeanne, ce qui est facultatif si le texte est mené à la 3ème personne du singulier. Mais cela complète et fait la beauté de votre récit ! :3

Voici donc la dernière version complète :

« Jeanne c’était levée penaude se matin, un jour férié, et c’était demandé ce qu’elle pouvait bien faire aujourd’hui. Elle regarda à la fenêtre, et vit le ciel éblouissant du beau temps. Elle mordillait sa lèvre d’excitation : c’était une journée à ne pas manquer. Ayant du temps libre, elle prit son vélo, et alla se promener, un sourire scotché aux lèvres, jusqu’au parc Felicia de la Rive, un parc très grand, à deux pas de chez elle. C’était un très beau lieux, surtout au printemps : les cerisiers avaient éclos, et dégageaient un parfum agréable, peignant le lieux d’un rosé romantique : les couples naissaient sous la pluies de pétales. Cela eut le pouvoir de déclencher une certaine nostalgie chez Jeanne, cela faisait combien de temps qu’elle n’avait plus été en couple ? Triste de découvrir à quel point cela faisait peu de temps, et que cela lui avait paru si long, elle se concentra pour se changer les idées. Elle entendit l’eau couler de la rivière, une jolie mélodie rythmée par le vent qui balayait ses cheveux…
Alors qu’elle pédalait à vive allure, comme pour s’évader de ses sentiments en éveillants ses sens, ses roues percutèrent un jeune moineau. Surprise, elle s’arrêta brusquement. Elle descendit de son vélo en actionnant la pédale de soutient, et inquiète, elle prit entre ses mains l’oisillon blessé. Il était tout petit, il tenait dans sa paume, sans bouger. Son regard noir et profond brillait de cette lueur de la peur, comme s’il se retenait de lâcher des larmes qui n’existaient pas. Cela perturba quelque peu Jeanne. Son bec d’un beige ivoire était entrouvert, il arborait une expression de souffrance, mais il ne saignait pas. Elle parcourue ses plumes ses plumes couleur châtain, à la recherche d’une éventuelle blessure, mais seule sa patte était cassée. Elle poussa un soupir de soulagement, et prit une décision : s’occuper de lui jusqu’à ce qu’il puisse revoler, et s’intégrer à nouveau dans le paysage printanier de Felicia. »

A vous de jouer, à présent =) !

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